mardi 16 décembre 2014

jeudi 24 juillet 2014

Les Cornes sacrées



Les Cornes sacrées, huile sur toile, 80 X 80 cm, juillet 2014.


Une vieille légende du désert évoque un Zébu-Roi, animal de taille gigantesque, aux cornes d'or... Après des siècles, deux jeunes femmes, appelées en songe, en découvrirent le crâne, et le ramenèrent au campement. Depuis, on ignore à nouveau ce qu'est devenue la relique du Zébu-Roi, vénérée en secret, cachée aux profanes, par la tribu des Cornes sacrées...  (Légende du désert)


mardi 8 juillet 2014

Ebène







Ebène, huile et caséine sur bois, 66 X 88 cm, juillet 2014.

"Bois de l'ébénier. L'ébène est remarquable par son beau noir, son grain uni et sa dureté ; elle est formée par le duramen." (Littré)

lundi 30 juin 2014

Les Stupas








Les Stupas, huile sur bois, 66 X 78 cm, juin 2014.

Une pêche en eau peu profonde, des stupas sur le flanc de collines rondes, un scintillement d'or et de bronze... (Anonyme, XIIème siècle)

dimanche 1 juin 2014

Le Message des perruches vertes







Le Message des perruches vertes, huile sur liège, 58 X 58 cm, juin 2014.

Au Royaume des perruches vertes, on ne connaît qu'un seul mot pour dire le départ et l'arrivée, la naissance et la mort : passage. Et les messagères de ces événements, ce sont les perruches vertes, lesquelles, généralement, quittent la main de la chamane, et volent vers le soleil couchant... Des silhouettes de jeunes filles s'avancent alors vers le village, à la fois craintives et curieuses, elles se tiennent par la main... Les perruches vertes se sont envolées... C'est le signal... Quelqu'un est peut-être arrivé, peut-être parti... 


samedi 8 février 2014

Tsilaosa

    Tsilaosa, huile sur bois, 100 X 83 cm, janvier 2014.

Cilaos est l'un des trois cirques de la Réunion, chacun sait cela. Ce que l'on sait moins, c'est que son nom vient du malgache tsilaosa. Là, les avis divergent sur la signification à donner : "Le lieu d'où l'on ne revient pas", "Le lieu que l'on ne quitte pas", ou, "Le lieu où l'on est en sécurité" ? La racine viendrait aussi du nom d'un esclave qui y marronna, Tsilaos. Cela peut réconcilier toutes les traductions : c'était un refuge, et un lieu d'exil. La peinture, inspirée des lithographies d'Antoine Roussin (1819-1894), lui rend son aspect onirique, pour ne pas dire fantomatique. Rêve ou fantôme, cette Tsilaosa, cette esclave dont la magnifique silhouette au seuil du village semble inscrire dans la roche la mémoire de ses ancêtres, et veiller sur eux ? Rêve ou fantômes, ces personnages d'un autre âge qui vaquent à leurs occupations villageoises dans une présence translucide ? Les deux sans doute, car la Réunion ici convoquée par Sahshâ autour de la Mare à Joncs de Cilaos n'en épouse sans doute pas les contours historiques exacts... Et comme les fantômes aiment à hanter les lieux, à ces montagnes rêvées ont été ajoutées toutes sortes de maisons qu'on trouvait alors sur l'île, jusqu'à la cathédrale de Saint-Denis, transportée miraculeusement depuis la capitale... C'est alors une mémoire globale qui est restituée, celle d'un lieu qui, avec ses rêves et ses fantômes, sert de refuge à l'imagination, et d'ancrage à la nostalgie. On n'a pas envie d'en revenir, on s'y sent en sécurité...